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Edito à venir ...
En attendant, une charmante jeune fille vous fait patienter...
MOGAMBO 10 ANS
J'ai promis à l'équipe de faire un petit paragraphe sur cet anniversaire car il me semblait que j'avais beaucoup à dire. Mais voila, une fois devant son clavier ou son crayon, ce n'est pas si simple. Pourquoi ? C'est toujours facile facile de tomber dans ces usuels clichés d'autocongratulation, d'autosatisfaction. Mais pour eux, pour nous, pour vous lecteurs, je n'en voulais pas.
Alors comment faire, comment sortir de ces tourbillons sentimentaux et intellectuels afin de vous expliquer simplement ces dix ans de Mogambo. Finalement, le plus simple est d'ouvrir son coeur et de laisser s'écouler lentement le plaisir accumulé pour que vous y gouttiez, tout simplement.
Plaisir, voilà un mot qui nous résume parfaitement. Le plaisir de se retrouver autour d'une table, de voir nos yeux s'émerveiller devant un trait, une ombre, un dessin ou une planche d'un camarade, ou lorsqu'un conseil judicieux vient illuminer l'esprit et que l'on se dit "Mais bien sûr, tu as raison, c'est vachement mieux comme ça". Le plaisir de ces franches rigolades autour d'une mousse, entre nous, ou lorsque l'on a la chance de rencontrer ces mentors ou maîtres spirituels, je parle évidemment de ces dessinateurs, ces scénaristes professionnels qui nous font le bonheur de partager avec eux leur travail, leur amitié, mais chut... Ils se reconnaîtront. Et puis... Vous, lecteurs, curieux, passants, vous qui nous découvrez tout au long de ces festivals, ou tout simplement au travers de nos revues, nos albums ou notre site internet. Se dire que l'on partage quelque chose, que l'on crée, que l'on donne, que l'on vit tout simplement une aventure peu commune.
Pour tout cela, pour tout ce plaisir et ce respect distillé, merci. Merci à vous tous, lecteurs, familles, amis, professionnels ou amateurs, merci pour ces dix ans passés ensemble. Et que l'aventure continue, bonne lecture.
Votre dévoué serviteur, Fabrice
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Salut la famille.
Faut pas croire, tenir un Fanzine ça paraît simple comme ça, mais c'est un sacré boulot. Respecter les délais, trouver des idées, boire une bière ! Ecrire, corriger, boire une bière ! Dessiner, gommer, boire une bière ! Encrer. PFFFFFT ! C'est crevant et ça fait grossir. Enfin, à MOGAMBO, on n'a peur de rien ! Ni du travail, ni de la pression et encore moins d'une bonne pression, surtout si elle est bien fraîche.
Vous ne la connaissez pas vous la peur de la feuille blanche ! La trouille du dessin raté ! La hantise du scénario foireux et l'horreur de la tâche d'encre qui a fait un gros "caca" sur la planche que je venais de terminer après une rude journée de labeur. Que savez-vous du stress, du trouillomètre ? Rien ! Vous êtes peinard dans votre peau de lecteur. Mais nous à MOGAMBO on est des teigneux du découpage, des agressifs du crayonné, des fadas de la bulle et des barjots de l'encrage. On n'a pas dit notre dernier mot et on va encore vous montrer ce qu'on sait faire. Cette fois on a joué de malchance. On attendait l'interview de CHERET, le dessinateur de RAHAN et voila qu'il nous a fait faux bond. Les glandes ! On lui a écrit, téléphoné, il a dit oui et puis rien n'est arrivé. SNIF...
On ose croire que la surcharge de travail est cause de l'oubli.Mais c'est pas grave, on a rebondi. On vous a concocté un petit article sur le grand professeur CHORON qui nous a quitté dernièrement et un autre sur WILL EISNER, ce géant du noir et blanc. Allez, délectez-vous de ce dernier numéro sorti tout droit de nos nébuleux cerveaux, il a été fait essentiellement pour vous. Bonne lecture à tous et à la revouyre.
La rédaction
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HE, DITO !
L'équipe MOGAMBO a un moral d'acier et je vais vous expliquer le pourquoi du comment. D'abord parce que nous avons retrouvé un bon public au salon BD de Tarbes (65) et revu au passage quelques bons potes dessinateurs, dont Joël AZARA. Si vous voulez cinq minutes de bonheur, procurez-vous son dernier album "TAKA TAKATA se rebiffe". Un pur chef d'oeuvre. Ensuite, parce que nous sommes allés au premier salon BD de St-Gaudens (31), parrainé par Julio RIBERA, rien que ça ! Reçus comme des princes ! Des nababs ! Les organisateurs nous ont même embauché pour des animations scolaires. MOGAMBO s'est fait un plaisir de joindre l'utile à l'agréable et de parler BD avec des gamins. Un salon qui nous a porté bonheur. Nos ventes ont explosé, le stock a pris une baffe et nos caisses sont renflouées.
Coup de coeur donc pour St-Gaudens avec en prime l'interview exclusive de Julio RIBERA et la publication d'une planche inédite de son futur album. Ce dieu de la BD nous a prouvé avec son dernier album MONTSERRAT qu'il n'excellait pas que dans la science-fiction. Un immense merci à "Mister T" (il se reconnaîtra) de nous avoir fait confiance. Dans ce monde pourri par l'argent et le mensonge, il y a encore d'honnêtes gens désintéressés qui misent sur les jeunes talents uniquement par amour de l'Art. C'est grâce à des types comme "Mister T" que la BD reste populaire et accessible à tous. Il fait partie de ceux qui mouillent leurs chemises. Au paradis des passionés de BD, nous ne doutons pas qu'il siègera parmi les plus grands. L'aventure continue pour MOGAMBO. Nous essaierons d'être à la hauteur de ceux qui nous aiment.
La rédaction
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HE, DITO !
Salut la famille !
Comme le dit la chanson "Le temps est asassin", mais nous à MOGAMBO ont s'en fout. On s'en tamponne le coquillard, du temps qui passe. On roule pépère sur la route du bonheur et on se ballade tranquille de salon de BD en salon de BD. On crayonne nos quatre bêtises. On est des immortels et le temps ne peut rien contre nous. N'empêche qu'on serre un peu les miches parfois. COLOMIERS est passé ! Beau salon de BD et cette année nous avons été mélangés avec les PROS ! Le sgens sont passés devant nous et à force de faire les clowns, nous avons eu notre petit succès. Oh, pas de quoi faire pâlir les grands éditeurs, mais on a gazé tranquille. Du coup, on s'est refait la cerise. On a gagné quatre sous, juste de quoi tenir un numéro ou deux en attendant de toucher un loto et dans la foulée nous avons accouché du petit dernier que vous avez sous les yeux. C'est un beau bébé que le Boss (dédé) est allé de suite déclarer en mairie. Il est toujours fier de ses enfants, ce sacré Dédé. Il n'a pas l'air comme ça, mais c'est un tendre. Vous allez donc retrouver vos héros habituels et une superbe aventure complète de MO-GAMBO, le gentil sauvage bourru et pas méchant.Au passage, on va vous causer d'un grand de la BD. MITTON nous a consacré du temps et lorsqu'on connaît le travail de la bête, on se dit à MOGAMBO que les Dieux sont avec nous.
PIM-PAM-POUM, SPIDERMAN, BLEK LE ROC, vous connaissez ? Et bien MITTON les a fait vivre sous sa plume. Bon, c'est pas tout ça, mais je dois vous laisser. Au fait, soyez prudent car l'hiiver a été froid cette année et comme disait mon grand-père "Zézette en décembre, bébé en septembre".
La rédaction
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Hé, DITO !
Salut la famille !
Comme on se retrouve !
Et de notre côté c'est toujours avec cette éternelle trouille de savoir si oui ou non le menu de notre dernier numéro sera à votre goût. TARBES est passé. C'était un jeune mais sympathique salon de BD. Un rendez-vous qu'il ne fallait pas manquer car en plus de parler chiffon, nous y avons rencontré Jo-El AZARA, vous savez le papa de TAKA-TAKATA. Puis EAUZE est arrivé. Jolie ville gersoise au doux parfum d'armagnac avec son petit salon BD. Bon pied, bon oeil, l'équipe de MOGAMBO y débarque, AZARA aussi. C'était un peu prémédité quand même. Et en homme de parole qu'il est, ce sympathique monsieur nous a accordé cette fameuse interview promise à TARBES. Si, si ! Elle est là, dans les pages qui suivent. Un grand moment pour les petits amateurs que nous sommes. C'était bien, très bien ! Vous auriez vu dédé, notre boss, notre mentor. Il était sur son 31 ! Pipe fière, menton relevé, éclat sur l'émail des dents et tout le bataclan. Bref, le grand jeu. Comme des pros.Vous allez donc retrouver vos héros habituels, notre rubrique BD avec Taka-Takata et un article fait par une bonne copine venue nous parer de calligraphie. Nous avons été séduit par ces divers styles d'écritures tellement ils étaient proches de notre univers. Croyez-moi, lorsque les lettres s'étalent comme une BD, c'était du grand art messieurs-dames. Bonne lecture, et que la farce soit avec vous et comme disait San-Antonio, "Fais gaffe en traversant la vie, un con peut en cacher un autre".
La rédaction
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