Hé, dito ! "Ce sera toi qui... t'y... colleras... Ah non ! C'est encore tombé sur moi, y'en a marre, à la fin.Vous croyez que je n'ai pas suivi votre petit manège, depuis un quart d'heure ? Vous vous êtes tous ligués contre moi, pour que la corvée me revienne. Je sais que de rédiger un édito ce n'est pas de la tarte, qu'il serait plus facile de rechercher les 200 points de fuites dans un dessin de Schuiten. Mais quand même ! C'est le premier numéro de MOGAMBO. Il s'agit de ne pas le bâcler. C'est facile de prétendre vouloir être original, encore faut-il l'être. A mon avis, nous devrions demander à Gotlib. Lui, au moins, tous les mois dans son canard, il est là. Il remplit des pages. Des fois pour ne rien dire, mais il remplit (Moi je ne saurais jamais remplir des pages pour ne rien dire). Que vais-je bien pouvoir mettre dans cet édito ? Qu'il s'agit d'un nouveau fanzine ? Les lecteurs s'en sont aperçu. Sur la couverture il y a marqué N°1. En plus, des nanas comme celle qui nous fait la une, ils n'ont pas dû en voir souvent, alors, tu parles ! Non décidément, je ne le sens pas, cet édito. Il me vient une idée ! On va essayer autre chose, mais cette fois-ci c'est moi qui officie. Vous êtes prêts ? Plouf, plouf, une pierre dans l'eau fait plouf, quand elle ressort... Zut ! C'est encore tombé sur moi !" - En fin de compte, personne ne rédigea l'édito du numéro un de MOGAMBO. Brett Noutamob.

("A chacun sa loi", par Fabrice)